Découvrez un trésor répertorié au patrimoine mondial de l'UNESCO

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Le Morne Brabant

 

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La montagne du Morne est une élévation granitique et basaltique culminant à 556 mètres, dont le sommet couvre plus de 15 hectares de l’ile. Les côtés de la montagne sont escarper est difficile a escalader avec des cavernes qui surplomb la végétation sur la montagne ce qui inclut des plantes indigènes et exotiques.

 

Les esclaves furent introduits dans l’île par les premiers colons Hollandais pendant la période 1638 à 1710. Dès cette époque, le marronnage faisait partie du quotidien des habitants. Les colons français importèrent des esclaves de Madagascar, du Mozambique, de la côte Swahili, et d'Asie du sud. Nombres d’entre eux prirent la fuite et trouvèrent refuge dans les forêts et les montagnes.
Plusieurs visiteurs et voyageurs vers l'île de France, tels que l'abbé de la Caille, Maximilien Wilklinski, Georges Clark, Nicholas Pike, ont mentionné la présence de bandes marrons sur la montagne ou les environs du Morne Brabant. Dans son Voyage à l'île de France, 1773, Bernardin de Saint-Pierre écrit du Morne que « cet endroit est environné de noirs marrons ».

 

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Un des mythes locaux lié à la période coloniale, fait état d’un suicide collectif des marrons du sommet du Morne. Ayant trouvé l’ultime refuge en ce lieu, des esclaves marrons qui, pourchassés par des colons et des chiens, choissiserent d’y mourir plutôt que se laisser capturer. Des études anthropologiques et archéologiques entreprises par l’université de Maurice en 2003 n’ont pu démontrer la véracité de ces faits.
En 2003, l’assemblée nationale de l'ile Maurice vota une loi instituant la mise sur pied d’un organisme responsable de gérer les sites historique de la République. Dès son entrée en opération, le National Heritage Fund finança les études archéologiques et anthropologiques qu’entreprit l’université de Maurice. Les premiers résultats et des études entreprises dans le passé, permirent d’enclencher les démarches visant à faire inscrire le site comme patrimoine mondial auprès de l’Unesco.
Parmi les découvertes des équipes sur place il y avait trois grottes inconnues. Ces grottes renfermaient des artefacts prouvant la présence humaine. Des fragments d’os d’un agneau, analysés en Afrique du Sud et aux Pays-Bas, datent les habitations aux périodes coloniales hollandaise et française. Les récits oraux transmis de génération en génération par les habitants des environs concordaient avec les relevés topographiques du site

 

 


 

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